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J’ai trouvé la chronique d’Anne Rosencher dans la matinale de France Inter de jeudi dernier particulièrement juste dans le ton et belle dans la forme. La conclusion est limpide, je cite :

Et c’est ce que l’addiction de masse aux téléphones portables nous fait oublier. Elle nous fait oublier que l’amabilité et la connivence impromptue sont ce qui reste, à la fin, pour déjouer les préjugés et le ressentiment auxquels les algorithmes mettent le feu.

Anne Rosencher décrit ce que j’ai envie d’appeler « les vertus de la fortuité ferroviaire déconnectée ».

La transcription de l’ensemble de la chronique et l’écoute en replay sont disponibles sur le site Web de Radio France :

L’art de s’éviter en société : quand les smartphones nous citadellisent

Cécile, 12 ans après le diagnostic

Cécile raconte sa vie bousculée par la maladie de Parkinson dont elle se sait atteinte depuis douze ans dans une video d’une quinzaine de minutes sur la chaîne YouTube Origines dont je découvre l’existence à cette occasion.

Je trouve le film respectueux de la parole de Cécile, qui est aussi active sur Instagram (parki_pote), compte sur lequel elle est accompagnée par sa fille. Cécile parle aussi de ce qui fâche, rend triste ou en colère, elle n’évite pas de dire ce que peuvent ressentir les personnes malades sans pour autant que cela soit visible.

Tout compte fait, je crois que j’aurais dit, peut-être moins clairement, à peu près la même chose. Je trouve ce type de témoignages utiles pour les patients et pour les autres. Rétrospectivement, j’aurais aimé en trouver plus lorsque j’ai été diagnostiqué il y a plus de douze ans.

La stimulation cérébrale profonde, ça peut changer la vie

Roger est canadien. Il a la maladie de Parkinson et ne pouvait se déplacer qu’en fauteuil roulant. Il a bénéficié de l’implantation d’un dispositif de stimulation cérébrale profonde et peut désormais à nouveau marcher. Il raconte avec humour son parcours, du diagnostic (une claque dans la gueule) à la chirurgie.

Radio Canada/ ICI : Maladie de Parkinson : une opération qui peut changer une vie

La longue marche de Théo

Théo Vétil aime marcher, et ce jeune homme s’est promis de le faire sur les chemins de France pendant un an. Il cherche à sensibiliser le public à la réalité, de la maladie de Parkinson. Il n’est pas lui-même atteint par la maladie, mais c’est à une tante qui en souffre qu’il souhaite rendre hommage de cette manière. Il en profite pour récolter des fonds pour soutenir la recherche.

Lire la description de ses motivations et une présentation du projet.

Parti de Bretagne, il prévoit de faire un vrai tour de France, sur une distance de plus de 8300 km.

On peut suivre sa progression en consultant par exemple son compte Instagram : Dans ma tête et mes baskets.