À pain dix, colon et deux mies

Une étude conduite par une équipe de chercheurs de l’institut Van Andel (Michigan, États-Unis), qui intervient notamment dans le champ de la recherche sur la maladie de Parkinson, dont les résultats ont été publiés récemment dans la revue Science Translational Medicine suggère que l’appendice iléo-cæcal pourrait être l’un des points de départ de la maladie de Parkinson. L’ablation de ce petit morceau du gros intestin, lorsqu’elle intervient tôt dans la vie, réduirait en effet significativement le risque de voir se développer la maladie (pour lire l’article (en anglais) : The vermiform appendix impacts the risk of developing Parkinson’s disease).

Un travail qui confirme au passage que l’on n’a pas besoin d’être de sexe masculin, vieux et moche pour intervenir dans la recherche sur la maladie de Parkinson, (la preuve), et que le fondateur d’une société de vente directe multiniveau de compléments alimentaires controversée (l’institut de recherche qui a conduit ces travaux a été fondé par Jay Van Andel, un homme d’affaires américain à l’origine de la création d’Amway, et son épouse) peut contribuer indirectement à faire avancer la science.

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