Futur antérieur

Et l’on se prend à rêver à des journées ensoleillées, à guetter au jardin les cerises qui peinent tant à rougir avant que les merles ne les dévorent, à l’été alors qu’on n’a pas eu de printemps, sauf au coeur.

Surtout, on peut désormais être certain, ou presque, que les écrits malhabiles et les écarts malheureux ne sont pas irrémédiablement appelés à se reproduire à l’identique.

Les fruits ne repoussent pas sur l’arbre, ils mûrissent, et s’ils sèchent ou pourrissent, c’est de la semence qui en renaît. On en est sûr maintenant.

Papiers au passé simple

Les anciens agendas au bon vieux papier gardent, plus sûrement que nos tablettes et autres téléphones malins au silicone et à l’or fin, trop vite changés et jetés, ce qui fait notre passé simple.

Quelle surprise de retrouver, avec les rendez-vous et les commentaires griffonnés en vitesse, avec les listes de choses à faire jamais complètement biffées, quelques feuilles arrachées à un carnet, quelques billets de train, de vieilles facturettes jaunies… ! Les pauvres reliques disent souvent mieux que la mémoire défaillante, et de manière incidente, les émois, les joies, les oublis et les projets rêvés pour l’avenir.

Et les calendriers usagés d’abord inutiles et méprisés de devenir avec le temps les presses où sèchent des spécimens comme ramassés par un botaniste du souvenir, en attendant d’être rangés et classés dans une sorte d’herbier de l’affect.

Passé composé

Une bouffée de passé pour avancer, une brassée de douceur, une moisson de caresses. Le souvenir des plaies ouvertes, infligées ou reçues, et depuis refermées, comme garde-fou. La promesse du pardon. La question posée de savoir s’il est possible d’inventer autre chose. Le plaisir de l’attente dans une patience ardente et un silence consenti librement.

La vie.

Test comparatif des distributions Linux pour le Raspberry Pi

Le magazine Linux User and Developer propose un test comparatif des performances de six distributions Linux disponibles pour le Raspberry Pi, pour déterminer celle dont les performances sont les meilleures. Les distributions les plus répandues, telles que Raspbian et Archlinux ARM sont évaluées les unes par rapport aux autres, mais aussi des distributions moins répandues comme Fedora 18 Remix, SliTaz 4, Gentoo, et RISC OS. Au terme de ce comparatif, Raspbian et Archlinux sortent en tête.

MPD sous Arch Linux sur Raspberry Pi

Pour le moment, mon Raspberry Pi me sert principalement en tant que serveur de fichiers musicaux et poste de radio pour écouter des stations de radio diffusées sur l’internet. Je me suis tourné vers Media Player Daemon (MPD) que j’ai d’abord installé sous Raspbian Wheezy, et qui tourne désormais chez moi sous Arch Linux. Pour mémoire, pour référence et parce que cela peut servir à quelqu’un d’autre, voici les étapes parcourues pour l’installation que j’ai réalisée.
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Arch linux sur Raspberry Pi : installation

Pourquoi installer Arch Linux ARM sur le Raspberry Pi ?

Après avoir goûté les joies de Raspbian, la distribution de Linux basée sur la Debian pour le Raspberry Pi, j’ai testé l’installation de la distribution Arch Linux ARM, une version de la distribution Arch Linux dédiée aux machines dotées d’une architecture ARM.

Arch Linux me paraissait légère, souple, simple et solide, et me permettait surtout de choisir ce que j’embarquais sans m’encombrer par exemple avec un serveur graphique alors que j’ai l’intention d’utiliser le Raspberry Pi dans cette configuration uniquement en tant que serveur.

Comme souvent, j’ai trouvé des informations détaillées sur la meilleure manière d’installer et de configurer Arch Linux ARM sur le Raspberry Pi dans des endroits divers, en butinant gaiement au fil des questions soulevées et des difficultés rencontrées. Ma principale source d’informations a cependant été le guide pour l’installation d’Arch Linux ARM sur le Raspberry Pi disponible (en anglais) sur le Wiki Embedded Linux : ArchLinux Install Guide.

Voici donc le parcours que j’ai emprunté pour cette installation, décrit pas à pas… Continuer la lecture

Listo WBC-131 et Linux

Contrairement à ce que j’ai pu lire ici ou là, la Webcam premier prix proposée dans certains magasins d’électro-ménager grand public, sous la marque Listo, fonctionne sans difficultés particulières sous Linux, en tous cas sous Ubuntu 12.10. J’ai nommé la Webcam WBC-131.

Quant à la distribution Raspbian Wheezy et au Raspberry Pi, j’avoue avoir jusqu’à présent beaucoup de difficultés à obtenir un fonctionnement stable, mais j’ai bon espoir d’y arriver et je sais que je ne suis ni le premier ni le dernier à qui cela arrive, indépendamment du matériel disponible pour jouer avec une Webcam

Un petit écran pour le Raspberry Pi

Le Raspberry Pi est livré sans écran. On peut en prendre les commandes via SSH, mais il est aussi intéressant, notamment lorsqu’il n’est pas connecté au réseau, de disposer d’un petit écran « de contrôle ». On trouve facilement sur le Web pour moins de 25 € de petits écrans dédiés aux caméras de recul pour automobiles. Ces petits écrans disposent d’une entrée vidéo composite qui se connecte facilement sur la sortie vidéo RCA du Raspberry Pi. Ils sont généralement alimentés en 12 Volts.

Mon choix s’est porté sur un petit écran TFT LCD 4 » qui dispose d’une double entrée vidéo. Il est vendu chez Dealextreme pour moins de 30 $ US mais on en trouve de semblables ailleurs (Amazon). La résolution est de 960×468 pixels.

Le Raspberry Pi dispose d’une sortie vidéo RCA femelle, et l’écran est équipé de deux entrée RCA femelle. Il faut donc prévoir un câble vidéo RCA mâle / mâle ou, mieux, un petit coupleur RCA mâle / mâle. Une petite alimentation régulée délivrant du 12 V récupérée d’un vieil appareil hors d’usage a très bien fait l’affaire chez moi.

À la résolution de 960×468 pixels, il faut avoir de (très) bons yeux pour lire à l’écran, et pas question de l’utiliser pour écrire ses mémoires ! Il est possible de modifier la résolution en éditant /boot/config.txt, comme expliqué dans le guide disponible chez Adafruit ou sur d’autres blogs (comme ici).

Framboise sonore

Pour mon premier « bricolage » j’ai cherché à transformer mon Raspberry Pi fraîchement déballé en lecteur de musique, à raccorder à mon ampli.

L’idée est de placer sur un lecteur de disque dur externe ou sur une clé USB les fichiers de ma bibliothèque musicale pour les écouter sur mon vieil ampli par l’intermédiaire du Raspberry Pi.

Après quelques recherches, j’ai opté pour l’installation de Media Player Daemon (MPD).

J’ai trouvé un excellent guide pour l’installation de MPD sur le Raspberry Pi sur le forum audiophile.

En complément, voici quelques liens qui m’ont également été très utiles :

La partie la plus difficile de ce bricolage aura consisté à détacher le Raspberry Pi de son cable réseau en activant le Wifi via l’interface graphique de Wicd.

Et cela fonctionne ! J’ai placé mes fichiers musicaux sur une clé USB (montée grâce à ces conseils en anglais). Pour contrôler MPD, j’utilise le client Droid MPD Client que j’ai installé sur mon téléphone.

Il s’appelle framboise

Framboises.

Framboises vues de près.

Avanie et framboise
Sont les mamelles du destin
Boby Lapointe, Framboise

Le Raspberry Pi attendu est arrivé !

J’avais lu ici ou là que les délais de livraison étaient parfois longs, voire très longs, et je me préparais à une longue attente, mais j’ai été agréablement surpris : j’ai passé la commande chez Kubii.fr, qui distribue le Raspberry Pi aux particuliers en France pour le compte de Farnell, et tout a été livré en moins de 10 jours au total.

J’ai commandé le modèle B et deux accessoires : un concentrateur USB 2.0 7 ports avec alimentation et un boîtier. La commande, livrée par UPS, est arrivée en deux fois : le boîtier et le hub USB d’abord, le Raspberry Pi quatre jours plus tard. Outre le fait que la livraison (les produits sont expédiés depuis le Royaume-Uni) par UPS à domicile n’est pas forcément adaptée (remise en mains propres uniquement, deux présentations supplémentaires seulement) et qu’une livraison par la poste aurait sans doute été préférable, j’ai un petit motif d’insatisfaction : le hub USB est livré avec une alimentation dont la prise électrique est à la norme britannique, ce qui n’était pas précisé, et je n’y avais pas pensé ! J’ai donc dû me mettre à la recherche d’un adaptateur pour pouvoir m’en servir, et je n’ai pas encore trouvé.

Pour le reste, je disposais d’un vieux chargeur de téléphone mobile 5V 700mA qui a trouvé là une raison de ne pas partir au recyclage, d’une carte SD de 16 Go, amplement suffisante, d’une souris USB et de la connectique adéquate (cable réseau et cable HDMI – DVI pour relier le Raspberry Pi à l’écran de mon desktop, car je n’ai pas de téléviseur). J’ai juste acheté pour 6 € un clavier USB générique.

J’ai choisi, pour commencer, d’installer la distribution Raspbian « wheezy » en téléchargeant l’image disponible sur le site officiel, et en copiant l’image sur la carte SD depuis un PC sous Windows. Le formatage préalable de la carte et la copie de l’image depuis le PC ont pris environ 30 minutes. Après avoir inséré la carte dans son emplacement sur le Raspberry Pi, relié le tout à mon routeur et branché clavier et souris, j’ai simplement branché l’alimentation, et l’engin a démarré sans aucun souci. 30 minutes de configuration supplémentaires, et tout marche parfaitement bien.

Mon vieil adaptateur wifi USB est même reconnu, mais je ne suis pas encore parvenu à le configurer pour connecter le Raspberry Pi au réseau sans fil.

Place au bidouillage !