Un article de Michael S. Okun et Ray Dorsey (auteurs du livre The Parkinson’s Plan).
A miracle pill for Parkinson’s is 50 years old. Why can’t most of the world get it?
Les deux auteurs plaident pour un accès élargi aux traitements efficaces et assez peu coûteux qui compensent les symptômes de la maladie de Parkinson, y compris et surtout dans les pays et pour les publics qui ne sont pas dotés d’un système de santé efficace comme l’assurance maladie telle que nous la connaissons (encore).
Ils comparent la situation des malades touchés par Parkinson avec celle des personnes contaminées par le VIH et/ou malades du SIDA, et demandent que comme pour le VIH et les trithérapies, des efforts soient faits pour que la Levodopa, efficace et à même de rendre leur dignité aux malades, utilisée dans les pays dotés d’un système de santé efficace depuis plus de cinquante ans, puisse être prescrite sans réserve.
Le « problème » est peut-être que dans le cas du VIH, le virus et la maladie sont transmissibles par le sang et les contacts sexuels, et que les pays comme le nôtre ont intérêt à voir l’épidémie s’éteindre dans les pays dans lesquels il n’ a pas assez de moyens financiers et pas d’infrastructure de santé pour lutter efficacement contre la progression de l’épidémie.
Une preuve de plus que la maladie de Parkinson n’est pas transmissible entre humains, à la différence de la cupidité et du cynisme. Il paraît même que non contents de ne pas aider les pays les moins avancés à soulager leurs malades, on fabrique chez nous des produits pesticides pas bons du tout pour les neurones, interdits dans nos contrées, et qu’on les leur vend !
Étonnant, non ?