Cette section donne des détails sur mon parcours de formation initiale et sur les domaines que j’ai pu explorer au long de ma vie professionnelle. La raison pour laquelle je déroule ici ma trajectoire professionnelle est expliquée au bas de cette page.
Formation initiale : ingénieur agronome spécialisé en agronomie tropicale
Je suis diplômé de l’école nationale supérieure agronomique de Montpellier (ENSA-M, désormais Institut Agro Montpellier, promotion 1991).
J’ai complété ma formation d’ingénieur agronome à l’école supérieure d’agronomie tropicale (ESAT), également installée à Montpellier qui m’a permis de suivre une année de spécialisation et une année supplémentaire d’application.
J’ai été recruté à la fin des deux premières années à l’ENSA de Montpellier en tant qu’élève ingénieur d’agronomie du ministère de l’agriculture. J’ai accompli une partie de mon année d’application à l’école nationale d’enseignement supérieur agronomique de Dijon (ENESAD, désormais intégrée à l’institut Agro Dijon).
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Premières expériences en « situation professionnelle » à Madagascar et au Burkina Faso
Au cours de ma formation à l’école supérieure d’agronomie tropicale, j’ai accompli plusieurs périodes de stage. J’ai en particulier travaillé avec un condisciple catalan sur le diagnostic des systèmes de production d’un petit village des Hautes-Terres Centrales de Madagascar, pour mon mémoire de fin d’études. Toujours à Madagascar, j’ai travailllé, pour le compte d’un projet porté par l’association agriculteurs français et développement international (AFDI) sur la filière litchis et son organisation. Au cours de mon année d’application, j’ai aussi effectué une mission d’appui à une école d’ingénieurs (l’école inter-états des ingénieurs de l’équipement rural – EIER) installée au Burkina Faso.
Volontaire de l’aide technique sur l’île de Grande-Comore (1995-1996)
J’ai pu accomplir mon service national pour une période de dix-huit mois sur l’île de Grande-Comore J’étais responsable d’un projet de soutien aux agriculteurs du nord de l’île. Ce projet avait notamment permis la construction de citernes pour stocker l’eau de pluie pour arroser les cultures maraîchères, ou encore la production de plants de légumineuses arbustives distribuées aux producteurs pour nourrir les animaux d’élevage, créer des clôtures vivantes limitant la divagation des caprins, et permettre la production d’engrais vert.
Cliquez ici pour des détails sur ces premières expériences en situation professionelle.
Chercheur en conseil de gestion des exploitations agricoles au sud du Tchad (1996-1998)
À mon retour du service national, j’ai été détaché par le ministère de l’agricuture auprès du ministère chargé de la coopération pour être mis à disposition du centre international en recherche agronomique pour le développement (CIRAD) en tant que chercheur en conseil de gestion des exploitations agricoles dans le sud du Tchad, près de Moundou, dans le Logone oriental, sur la station de recherche cotonnière de Bébédjia, une ancienne station de recherche coloniale, opérée alors par le centre international en recherche agricole pour le développement (CIRAD).
Je participais à un projet de création d’un outil d’aide à la gestion des exploitations agricoles en tant que chercheur.
Protection des végétaux, fonds structurels européens, contrats territoriaux d’exploitation et agro-environnement en Picardie (1998-2003)
J’ai ensuite rejoint la métropole, et mon ministère d’origine.
J’ai été affecté à la direction régionale de l’agriculture et de la forêt de Picardie, à Amiens, dans la Somme. J’ai d’abord été chargé des missions de contrôle dans le service régional de protection des végétaux.
J’ai ensuite rejoint le service régional de l’économie agricole où j’ai participé à la définition et à la mise en oeuvre du programme de développement rural soutenu par les fonds structurels européens, puis à la mise en place des contrats territoriaux d’exploitation et des mesures agro-environnementales, qui faisaient en quelque sorte suite aux opérations locales environnementales dont je me suis aussi occupé.
L’esprit des dispositifs agro-environnementaux est de reconnaître la contribution de l’agriculture à la préservation de la biodiversité, dès lors qu’elle s’exerce dans certaines conditions. Par exemple, certaines espèces de papillon ne sauraient se maintenir si les vaches nourries à l’herbe et conduites dans des systèmes d’élevage extensifs (sans abuser des engrais, sans masser trop de bêtes par hectare, etc.) ne contribuaient à maintenir les prairies. Le maintien de l’habitat naturel de ce papillons est une externalité positive associée aux systèmes de production qui ont recours à l’élevage extensif. En le pratiquant, les agriculteurs contribuent à la préservation de la biodiversité, qui est importante pour la société toute entière. Comme aller vers ces pratiques représente des surcoûts et des pertes de rendement, l’idée est que la collectivité compense financièrement ces surcoûts à raison du service rendu par le travail des agriculteurs. Les agriculteurs signent un contrat avec le/les organismes publics voire l’État, et ils s’engagent sur le respect d’un cahier des charges qui permet de maximiser les externalités positives de l’activité agricole.
Environnement et protections contractuelles en Lorraine (2003-2008)
Au début des années 2000, j’ai rejoint la direction régionale de l’environnement de Lorraine, à Metz, en Moselle où j’étais responsable des protections contractuelles (il s’agissait principalement d’accompagner les parcs naturels régionaux).
Eau, environnement, forêt, en Haute-Normandie (dans le département de l’Eure) (2008-2011)
Entre 2008 et 2011, j’ai pris la responsabilité d’un service chargé de la police de l’eau, de la forêt, de l’aménagement foncier et de la chasse à la direction départementale de l’agriculture et de la forêt de l’Eure, à Évreux, en Haute-Normandie (devenue à partir de 2010 la direction départementale des territoires de l’Eure).
Police et politiques de l’eau, chasse et prévention des risques à la direction départementale des territoires de la Charente (2011-…?)
En 2011, j’ai pris la responsabilité du service eau, environnement, risques de la direction départementale des territoires de la Charente, où je suis depuis lors.
Pourquoi donner accès à mon parcours professionnel de manière détaillée sur cette page ?
Il ne s’agit pas de me mettre à nu ou de me vanter de telle ou telle étape de mon chemin, mais plutôt de permettre, en indiquant clairement et à plusieurs reprises mon nom et mon prénom, de me « réapproprier mon histoire » : j’ai constaté avec surprise que des outils utilisant l’intelligence artificielle composaient, à partir de documents glanés ici ou là sur le Web, un portrait ressemblant mais pas très exact de ma personne et de ma carrière. Je suis curieux d’observer la manière dont l’étalage fait ici va rendre plus ou moins exacts les portraits recomposés que ces machines stupides servent quand on le leur demande.
Thomas Loury