J’assume le côté fourre-tout de ces quelques pages personnelles vieilles de près de sept ans et le traduis par une légère modification de l’interface : les derniers billets n’apparaissent plus sur la page d’accueil et il n’y a quasiment plus d’accès aux index par mois de publication. On peut sauter d’un billet au précédent ou au suivant ou parcourir les pages rassemblant les billets d’une catégorie en particulier. Les derniers articles sont toujours accessibles en s’abonnant au flux de syndication dans un agrégateur personnel de nouvelles. La page de liens vers d’autres sites Web a aussi disparu, remplacée par un lien pointant vers les signets que je partage régulièrement via une instance de Shaarli hébergée sur un (éphémère) autre serveur.
Une mise à jour tous les sept ans, c’est plus que raisonnable, non ?
Le renouvellement annuel de l’hébergement de ce blog arrive bientôt et je me pose, un peu plus chaque année, la question de fermer boutique. Ce qui me retient, outre la vanité de posséder et de partager depuis près de quinze ans une part des azurs du net, c’est le fait que j’utilise massivement le nom de domaine associé pour mes communications par courrier électronique. Je pourrais en théorie garder le nom de domaine et gérer moi-même un serveur mail mais je crains les effets de mon incompétence en la matière et le manque de fiabilité de la chose. Il faudra que je me pose sérieusement la question… dans l’année à venir.
Je pourrais aussi mettre le nom de domaine au parking quelque part pour éviter qu’un tiers malveillant ne s’en saisisse pour se faire passer pour moi et intercepter des correspondances envoyées à l’une de mes adresses email, aviser tous mes correspondants de nouvelles adresses de courriel fournies par des services comme Gmail ou encore par mon fournisseur d’accès à l’internet et modifier mes informations de contact sur tous les sites et services sur lesquels une adresse email sert d’identifiant ou de moyen de récupérer les informations de connexion comme le nom d’utilisateur ou le mot de passe, mais sans parler du fait que je confierais ainsi mes petits et grands secrets à des sevices tiers friands de données à mon sujet, parce qu’ils espèrent en tirer profit pour me vendre des produits et services, sans oublier que de son fournisseur d’accès on peut se séparer pour en choisir un nouveau, et en se souvenant que parmi les services fournissant gratuitement une adresse email qui étaient opérationnels il y a dix ans, il en reste au plus un dixième qui soient encore debout, ce serait un travail fastidieux et chronophage.
Il n’y a pas à ma connaissance de service accessible à tous publics et fournissant une adresse email et son hébergement, qui soit sans visée lucrative, a priori pérenne, et éventuellement gratuit tout en garantissant la confidentialité des échanges. Dommage !